dimanche 25 septembre 2011

Tunisie : Ils ont bloggué contre la dictature de la dette et la dette de la dictature



Voilà la première cuvée de
la journée du blogging contre la dictature de la dette. Je compléterai progressivement le listing avec les nouveaux billets. 



N'hésitez pas à me signaler les billets qui m'ont échappé.

 





Tnpositif :
http://tnpositif.wordpress.com/2011/09/25/dictature-financiere-et-commerce-inegal/
 

Redeyef Blog :

ThalaOnLine :




Phoewass  by Wassim Ben Ayed :

E. :

Alliance Zapatiste de Libération Sociale :

Rêveur Tounsi :
http://reveurtounsi.blogspot.com/2011/09/blog-post.html

Journal non Intime by Jihen Maatoug Belkahla :
http://anaisnin.blogspot.com/

Idées bêtes :

Press Book de l'Opération Journée du Blogging contre la dictature de la dette :


En Afrique Info :

Ville de Fès :

Marrakech Info :

Senego :

Maroc 24 heures :

Izuba :

MRai :

mardi 20 septembre 2011

Le 24 septembre, nous blogguerons contre la dictature de la dette





Parce qu’il n’y aucune raison pour que nous, nos enfants et les générations futures payent les factures des Ben Ali, des Trabelsi, et de leur clan aux prêteurs étrangers qui se sont aventuré à signer des chèques au régime dictatorial de ben ali. Le 24 septembre, nous invitons tous les blogger à s’exprimer sans restriction aucune de ligne éditoriale contre la dette inanique tunisienne.       

Vous n’avez pas de blog ? Votre profil facebook ou de micro-blogging twitter seront votre blog, alors n’hésitez pas à écrire des notes, twitter des liens d’articles et de documents pour promouvoir l'action contre la dictature de la dette.

Cette action a pour objectifs de :   
     
  • Sensibiliser nos concitoyens et les fédérer autour de cette cause
  • Soutenir la manifestation du 25 sep. contre la dictature de la dette. en soutien de la manifestation « Contre la dictature de la dette » organisé par l'association RAID le lendemain
  • Manifester notre engagement contre toutes les formes de dictatures qui menacent le processus démocratique tunisien.         


Plus d’informations sur la dictature de la dette :

Article CADTM : http://www.cadtm.org/La-lutte-contre-la-dictature-de-la

Event Facebook de la manifestation du 25 septembre :https://www.facebook.com/event.php?eid=200021336731596




  

dimanche 18 septembre 2011

Armada Bizerta : le Rap sans frontières chez Creative Commons-Pologne

Après avoir mis le feu à la plaine avec  «The Sound Of Da Police», un hymne puissant et précis comme le tir d’un sniper contre l’impunité policière lors du concert Sharing the Spring [Nawaat et Creative Commons –  Tunis, CMAM, juillet 2011], les rappeurs d’Armada Bizerta récidivent. 

Hier, samedi 17 septembre, le drapeau tunisien a flotté sur les foules polonaise. A peine les premières secondes de The Mouvement entamées et le Crew de Bizerte et voilà le public polonais de l'Obiekt Club pris comme dans un ouragan dans le flow puissant de Malex et Gal3i. 


En marge du Show, les rappeurs tunisiens sont également là pour explorer de nouvelles pistes pour le développement culturel tunisien : "Nous sommes là pour collaborer et partager [...] la musique ne doit pas avoir de frontières, c'est ça Creative Commons, les possibilités sont simplement incroyables...", déclare Malex, le flow rider d'Armada Bizerta.   

En effet, dans les pays comme le notre où la culture du piratage est quasi-généralisée, et où l'attribution des cartes professionnelles reste tributaire de la bonne volonté du ministère de l'(in)culture, les différentes licences CC permettent d'offrir un cadre légal à cette culture du (pi)partage, tout en désamorçant l'obstacle économique dans l'accès à la musique. Une alternative réelle pour sortir des schémas économiques du dictat de l’indusie du show bizz.
    

Le reste en vidéo :    
             

vendredi 16 septembre 2011

Inside Creative Commons Global Summit 2011


Creative Commons, c’est quoi au juste ?

Je te comprends, cher lecteur, tu es bien calé derrière ton écran  et tu te dis: « Mais c’est quoi Creative Commons ?»           

A cause du règne des vendeurs, l’eau, Internet, l’Art et le kaskrout kafteji - qui selon moi devraient être inscrits dans la liste des droits de l’Homme de la Femme, du phacochère et du bonobo -  ces choses essentielles ont été transformées en marchandises.    
           
En ce qui concerne l’Art et la connaissance, par exemple, le système du copyright, impose de passer par le porte-feuille ainsi que par de nombreuses autres contraintes et obstacles pour le partage des œuvres et des connaissances.  

Inspirés par les licences de logiciels libres et le mouvement open source, le mouvement Creative Commons propose des contrats-type d’offre de mise à disposition d’œuvres  facilitant l’utilisation et leur réutilisation.


Concrètement ?

Par exemple, ReadWriteWorld est sous une de 6 licences Creative Commons, c'est-à-dire, que tu peux utiliser et modifier le contenu sans me demander une autorisation préalable et bien entendu, sans me rémunérer.




Le Creative Global Summit 2011, c’est pourquoi ?


Entre le 16 et le 18 septembre, le sommet réunit à Varsovie la communauté Creatve Commons pour consolider et élaborer les stratégies adéquates pour l’avenir du partage des ressources culturelles et des connaissances et pour amorcer de nouvelles initiatives dans ce sens.
Conférences, ateliers sur l’évolution des licences CC, sur les horizons culturels et éducatifs possible.

Imaginons un monde nous sommes tous - sans distinction d’origine, de citoyenneté ou de classe -  égaux  face à  l’accès à l’Art et à la Connaissance ? Les impacts sur les modèles économiques et la gouvernance mondiale seraient  tout simplement bouleversants.

mardi 13 septembre 2011

ReadWriteWorld: Bienvenue à Sidi Bouzidsthan

ReadWriteWorld: Bienvenue à Sidi Bouzidsthan: Ca ne se passe pas à Kaboul ni à Téhéran, ce n’est pas non plus Kandhar ou Jeddah. Ça se passe en Tunisie et c’est ici et maintenant : ...

Bienvenue à Sidi Bouzidsthan



Ca ne se passe pas à Kaboul ni à Téhéran, ce n’est pas non plus Kandhar ou Jeddah.
Ça se passe en Tunisie et c’est ici et maintenant : les salafistes font la loi à Sidi Bouzid-sthan.






Retour vers le futur : 

Le 3 février 2007, un groupe de 33 individus armés a été débusqué et mit aux arrêts à Soliman. A l’époque, les résultats de l’enquête avaient conclus que le groupe était lié à el Qaida.        

Dans la foulée, l'appareil (in)sécuritaire de Ben Ali, avait fait arrêter, inculper et condamner 3000 « suspects » à des peines allant de 4 ans de prison à l’emprisonnement à perpétuité dans la logique de « faire du chiffre » et pour faire bonne figure devant les pays occidentaux. L’occasion était également parfaite pour envoyer un message aux tunisiens : « en échange de vos libertés individuelles, nous vous protégeons contre les terroristes islamistes… »
Le 24 janvier 2011, à peine quelques jours après la fuite du premier flic de Tunisie, la plus part « des prisonniers politiques » sont relâchés dans la nature.    ..                        

Le Projet BlairWitch : 

Depuis le mois d’avril 2011, les habitants de Sid Bouzid ont assisté à des évènements remarquables : la grande mosquée de Sidi Bouzid est progressivement investie par de nouveaux arrivants jaww talibans : discours du salafisme djihadiste, look barbe & qamis, et plus encore...    

Les nouveaux arrivants ainsi que les éternels Khwanjiyya investissent également la rue qui fait face à la mosquée en installant leur commerce. Argent, voitures, équipement et une enseigne gigantesque  en façade de mosquée.
Les habitants de Bouzid s’étonnent, alors que la majorité des habitants de ville est survivent au bord de la misère, les fonds ne semblent pas manquer à ces ex-prisonniers fraichement libérés !     

Sheriff fais-moi peur :          

Bien installés et  confiants nos wanna be talibans passent à l’offensive : la stratégie est progressive.
Et parce que les lieux de culte son toujours d'excellents endroits pour endoctriner et recruter, ils installent par la force leurs propres imams dans les mosquées de la région.
Lorsque les menaces de morts ne suffisaient pas à intimider l’imam en place, ils procédaient par la force. A Meknassi, par exemple, ils ont blessé un imam pour qu’il cède enfin sa place à l’un des leurs en juillet dernier.

Mais l’histoire ne s’arrête pas là. A Sidi Bouzid, aujourd’hui, ils se sont substitués à la Police ; profitant de la grève des policiers vexés par le discours guerdophile du premier ministre du gouvernement provisoire de la transition démocratique provisoirement transitionnelle et bien entendu temporaire, Mr Béji Caid Essebsi.
           
 



mentaka de Sidi Bouzid, 10-09-11 à 13h.
Aucune présence policière



Concrètement, toujours en bande et armés de bâtons, ils font des rondes le soir pour attraper et punir « les malfrats et les mécréants ». Suivant cette logique, il y a 10 jours , ils ont pénétré par  la force dans le domicile d’un jeune bouzidois  et l'ont agressé  physiquement lui et ses amis parce qu’ils s’étaient rendus coupables d’un crime intolérable : boire de la bière!

Suivant l’exigence de l’escalade, ils se sont installés sur le marché obligeant les commerçantes à se voiler pour pouvoir travailler, chassant le percepteur municipal parce que les impôts c’est « hram » et menaçant les gens avec des pinces coupantes, le message ? Ils couperont un doigt à celui qui volera...

Que fait la police ? Que fait le gouvernement ? Et les partis politiques ? Pourquoi les habitants se laissent faire ?
Tant de questions et si peu de réponses ? Pas tout à fait mon cher lecteur.

Pour la police et le gouvernement, circulez il n’y a rien à voir ! Ici, non seulement le gouvernement est faible, mais c’est la notion même d’Etat qui est en friche. Concernant les partis politiques, bon nombre de partis dont le PDP et Ettakattol n’ont même pas réussi à organiser leur meeting à Sidi Bouzid.

Ici, les habitants ont bonne mémoire et peu importent les milliards dépensés en publicité politique, personnes n’a pardonné aux leaders de ces partis leur participation aux gouvernements Ghannouchi I et II, « faisant ainsi échouer la révolution ».

Quant aux habitants, comment accepter que les révolutionnaires de Sidi Bouzid qui ont défait le marteau de la dictature et l’enclume de la globalisation aient perdu la bataille contre des sociopathes rétrogrades ?

La loi, c’est la loi :

En réalité, à Sidi Bouzid, on ne se laisse pas faire. Si l’Etat et les partis sont faibles dans cet épicentre de la nouvelle donne géopolitique internationale, une force politique
semble retrouver sa puissance et sa légitimité comme au temps du grand Farhat Hached : l’UGTT.           
 
« L’UGTT c’est la base militante d’un côté et les têtes benalistes de l’autre et nous passerons par le cadre légal pour épurer la centrale syndicale des derniers vestiges du benalisme» affirme, calme et déterminé, le syndicaliste Lazhar Gharbi.
 
Et c’est  toujours dans le cadre de la loi et à travers l’appareil judiciaire qu’au nom du peuple, l’UGTT de Sidi Bouzid compte agir : « nous sommes entrain de réunir toutes les preuves pour les attaquer en justice, car c’est par la loi qu’il faudra désormais passer pour que justice soit rendue»

S’il est une chose à retenir dans toute cette histoire, c’est que les enfants de Sidi Bouzid savent autant manier la plume que le caillou, et que l’avenir de la Tunisie ne se joue  peut-être pas sur les panneaux publicitaire du grand Tunis mais dans la poussière d’une terre abreuvée de sang qu’on appelle Sidi Bouzid.

Et pour ne jamais oublier, ces mots resterons à jamais gravés sur les murs de Sidi Bouzid, juste là où un jeune vendeur de fruits a mis le feu à la plaine : 



Nous ne pleurons pas ceux qui meurent,
Nous mourons sans jamais pleurer,

                 La jeunesse de Sidi Bouzid
REMARQUES :
Des témoignages audio seront intégrés dans les jours à suivre.
Si vous souhaitez être mis en contact avec les personnes agressés n'hésitez pas à nous contacter.

lundi 12 septembre 2011

Liste indépendante #1 : entretien avec Mouwaten Seddik

Le 23 octobre 2011, pour la première fois de son histoire, le peuple tunisien ira voter démocratiquement pour les candidats de son choix. Ce tour de chauffe concernera, bien entendu, la fameuse assemblée constituante sera chargée de rédiger la nouvelle constitution et donner ainsi naissance à une deuxième république tunisienne. D'une même importance, cette assemblée aura également la responsabilité parlementaire transitionnelle.

Si à défaut de s'affronter sur le territoire des idées et des programmes, certains  partis politiques ont préféré s'affronter sur les panneaux publicitaires à côté des réclames pour les couches culottes et les pots de yaourts en promotion, - certains déboursant des fortunes pour se payer des interviews à la télé; les candidats indépendants, eux, n'ont pas bénéficiés d'un relais mass-médiatique
pour exposer leurs programmez et leurs valeurs défendues.

Suivant ce constat, ReadWriteWorld a donc décidé de lancer la série Liste indépendante pour connecter les internautes aux candidats indépendants.


jeudi 8 septembre 2011

Tunisie : flics en colère, police politique et autres contes de la folie ordinaire

Ces trois derniers ont été marqués par le discours tragi-comique de Béji Caid Essebsi, premier ministre temporaire de la transition démocratique temporaire et transitoire pour la transition démoctaturique, les manifs des policiers devant le premier ministère à la Kasbah, puis devant le ministère de l'intérieur et toute une constellation d'évènements satellites pour le moins intéressant. Parce que ReadWriteWorld aime tout le monde et sert tout le monde même les singes et les serpents, nous avons essayé d'y voir plus clair, en plongeant bien entendu au cœur des évènements (في قلب الحدث)

Épisode 1 : Mutinerie à l'Aouina

Tout commence le lundi 5 septembre. Moncef Helali, le directeur général et commandant de la garde nationale qui fait l’objet de plusieurs critiques de la part de ses subordonnés portant sur "sa qualité de militaire", et plus précisément sur ses décisions de rattachement et de mutation des agents de la sureté s'est fait "dégagé" par un groupe d'agents qui réclament son  limogeage et la nomination d’un nouveau directeur général issu du corps de la sécurité intérieure. En somme, un gars bien de chez eux.
Lorsque je leur ai demandé des précisions sur le fond de leur critique, les agents du syndicats des forces de l'ordre m'ont affirmé vraiment mais vraiment fâchés :" il dispose de 5 voitures de fonctions et de 4000 litres d'essence par mois". #WTF?!!!

Épisode 2 : Béji Caid Essebsi dans le rôle de Takriz

Mardi 6 septembre-matin. Voilà BCE qui dans un discours surprise et vide de substance sur la rentrée scolaire et les élections de la constituante joue à Darwin dans une affirmation digne des indispensables Takriziens et du magnifique Jalel Brick :  "97% des flics sont de braves neuneus débiles et 3% sont des singes". #WTF bis ?!!!

Si el Béji, qui juste là (sous excuse de sénilité avancé et de prostate défaillante depuis 1927), niait l'existence des snipers et défendait bec et ongle la flicaille qui -miskina- souffrait d'une crise psychologique, lâche une bombe en direct à la Télé. Ma binetna #WTF ?!!!

Épisode 3 : Far wou gattous devant le premier ministère!

Mardi 6 septembre-après midi.
En compagnie du blogueur émérite Accent Circonflexe, armés d'une caméra et d'une citronnade 100% toxique, on s'est pointé à la Kasbah. Traversant courageusement les barbelés entourés de 250 à 300 flics enragés contre BCE et le Général Ammar, nous nous pointons très poliment et plutôt joyeusement devant la porte ouverte du premier ministère.



La caméra en marche -en espérant secrètement qu'un flic s'immole- un flic en civile m'approche, un peu comme un gorille et s'en suit  :
-"Allô..allô...enti bouliss?"
-"Lé"
-"Ech ta3mil hné?"
-"Ensawar bel caméra"
-"mekch bouliss méla ! Héthi 7keya mabin boulisiyya !"

là, un flic en uniforme nous interrompt et donne les directives de me laisser tranquille.

Un peu plus tard, la rumeur coure que BCE et R. Ammar sont entrain de filer en douce par l'arrière boutique du premier ministère. Les flics commencent à courir dans tous les sens "cheddou cheddou" et en traitant les deux compères de tous les noms de meuniers et j'en passe.

Ah, oui, dans la foulée, avec Accent Circonflexe, nous avons découvert que des flics allaient êtres jugés à Sfax et Ben Arous pour les meurtres des martyrs de la révolution et que des membres de leurs familles étaient là pour manifester et demander l'impunité pour ces flics tueurs.

Apparu comme par magie, un flic du syndicat est venu s'explique sur la mutinerie et les revendication. Rien ne tenait vraiment la route (voir la vidéo). Un autre (hors images) voulait couvrir les siens en affirmant que les flics "ont le droit de se défendre en tuant leurs agresseurs".
Dernier point, les flics scandaient des slogans insinuant que les snipers feraient partie de l'armée et non de la police...mais ça, c'est une autre histoire.


Épisode final : ministère de l'intérieur : police contre police et plan de reconversion de la police politique

Jeudi 8 septembre 10h du mat. La foule de flics était assez dense devant le ministère de l'intérieur. Elle se donnait en spectacle de chant (hymne national, slogan anti BCE et Ammar) aux spectateurs postés de l'autre côté des barbelés.

Et ils étaient vraiment mais vraiment vraiment remontés les flics qui manifestaient ce matin devant le M.I. Mais le plus intéressant dans tout ça était à lire entre les lignes de la manif.
Un flic en civil en plein accrochage avec un flic en uniforme s'échangeaient les mots suivants avec une haine réciproque et pas du tout, mais pas du tout cordiale :
-le ministère est à nous !
-oui, mais la rue est notre....

Sur ceux, une vielle connaissance, un enfoiré de la police politique qui m'avait repéré et que j'avais repéré en 2007 s'approche de moi comme un gorille bis. Pour les habitués du genre, c'est le gars trapu, un peu chauve et avec deux grosses cicatrices sur la partie découverte du crâne. Il me demande ce que je suis entrain de filmer avec mon télifoune. Pas de chance, j'étais entrain d'envoyer un sms et du coup il se met à lire ce que j'écrivais.
Puis il se met à me cuisiner et je l'embobine le temps de l'amener là où je veux :

-T'es plus dans la police politique ? mi nostalgique, mi fier, il me sors :
-Je suis en civil maintenant, c'est un job noble.

Plus tard, signe du destin, il est venu nous demander de libérer le trottoir en face du M.I, alors que j'étais avec les excellents rappeurs d'Armada Bizerta auteurs du désormais mythique titre anti-violence et criminalité policière The Sound of Da Police.


(Im)Morale de l'histoire ?

-Refusant que les militaires les dominent, certains flics foutent la merde pour couvrir les leurs qui ont tués nos concitoyens en décembre et janvier dernier.
-Concernant cette mystérieuse police politique qui ne serait pas listée. Elle a peut-être simplement été ravalée et recrachée dans l'appareil (in)sécuritaire.
-Béji Caid Essebsi est un zoologue darwiniste, et en secret, le plus grand fan de Jalel Brick et de Takriz.
-Nous concitoyens sont de sacré farceurs : à Tunis, Sfax et ailleurs, plusieurs citoyens tunisiens ont offert des bananes et ont jeté du kaki aux flics...#WTF?!!!
-Les flics utlisent les lacrymos, le balles en caoutchouc et les balles réelles uniquement contre les citoyens. Jamais contre d'autre flics même si ces derniers insultent "haibat eddawla" et appellent à "is9at al 7oukouma".


N'oublions jamais que le régime de ben ali était un régime POLICIER et que ce sont toujours les mêmes mini-dictateur qui portent les uniformes, les matraques et les flingues...








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