mardi 30 août 2011

F.M Crew : le HipHop made in Sidi Bouzid!

Ils s'appellent Freak Masters Crew, ils sont de Sidi Bouzid et ils dansent le HipHop. 

Le 23 aout, ils montraient leur talent au pubic de la maison de la Culture de Sidi Bouzid lors d'une soirée animée par Dali Ben Jemaa, qui, fasciné par leur talent, improvisa un duo  en human beat box avec B Boy Hamma, un danseur âgé de 10 ans. La suite en vidéo :




vendredi 26 août 2011

Parce que le sang a coulé à Sidi Bouzid mais que les fleurs ont éclos à Carthage...

SidiBouzid - Centre Ville

"Le sang a coulé à Sidi Bouzid mais que les fleurs ont éclos à Carthage...", 8 mois après la chute du tyran, à Sidi Bouzid, c'est ce sentiment qui domine le quotidien.

Ici, il n'y a pas de "jasmin", mais il y a une foule de gens : jeunes, vieux, hommes et
femmes qui attendent et espèrent devant la municipalité qu'aujourd'hui,peut-être, il y aura du travail pour eux.










SidiBouzid - Centre Ville -
Emplacement préféré de M.Bouazizi

Chantiers publics, cueillettes, nettoyage, tout est bon à prendre, 8 dt, 10 dt ou 15 dt la journée pour les plus chanceux. Et à Sidi Bouzid, c'est comme ça tous les jours...Un autre vendeur de fruit s'est appropriée la place préférée de Mohamed Bouazizi.






Pendant ce temps-là, à 265 km au Nord, Tunis et sa banlieue cueillent les fruits de la révolte. Les chanteurs mauves s'engraissent à coup de gros cachetons en chantant la révolution du 14 janvier. les scénaristes et les publicitaires du Ramadan récupèrent maladroitement et sans aucune pudeur la révolution du 14 janvier.

Puis les pires, les indécents, les ambitieux récupérateurs avides de pouvoir : les politiques. Ceux-là même qui ont envahis l'espace public avec leurs campagnes publicitaires omniprésentes.

J'accuse le PDP, Ettakattol, Ennahdha, et l'Union Patriotique Libre qui à coup de grosses liasse billets... des dizaines et des dizaines de milliards de nos millimes - dont ils préfèrent taire les sources - ont transformé le débat socio-politique en un concours d'affiches et de spots vidéo sanctifiant le 14 janvier. 

J'accuse ces partis d'incompétence, et d'arrivisme parce qu'ils ont investi des milliard en image de marque et n'ont pas investi un sous pour les fils de Sidi Bouzid. J'accuse les plus vicelards d'entre eux avec leurs associations de bonne charité (le PDP et Ennahdha) de faire perdurer l'esprit du charitisme opportuniste ou bourgeois qui s'achète des voix ou une bonne conscience contre des cartons de biscuits et de vêtements négociés dans une friperie.

Détrompez-vous, el bouzidi ne veut pas de votre charité, il n'est pas non plus paresseux. Il veut travailler, gagner de quoi survivre et rêver d'un meilleur avenir pour ses gosses. C'est ainsi, el bouzidi meurt toujours debout...Et sur les murs de sa ville, il nous rappelle que c'est la révolution de la liberté et de la dignité du 17 décembre, et non pas du 14 janvier.


Parce qu'au fond, il a raison, c'est le 17 décembre que le cours de l'Histoire a changé...


SidiBouzid- Centre Ville 25/08/2011







lundi 15 août 2011

(Re)Révolution : les avocats pour la justice, l'UGTT contre l'UGTT!

Après le 17 décembre, le 14 janvier, el Kasbah I et II, le 15 août 2011 comptera certainement parmi les dates importantes pour le processus révolutionnaire tunisien -toujours en cours- et plus que jamais en danger à cause les positions et les agissements irresponsables et contre-révolutionnaires du gouvernement Essebsi.


Ce matin, dans les rues de Tunis, il n'y avait pas une, mais deux Tunisie qui manifestaient pour la réalisation des objectifs de la révolution.

La manifestation carte-postale


La première manif. "Officielle", commanditée par l’intelligentsia de l'UGTT, toujours menée par celui qui mit à genoux la centrale syndicale pour lécher les bottes ensanglantées et le cul mauve de Zaba : le grand meunier* Abdessalem Jrad.

La manif, partie de la Bourse du Travail, longea l'avenue Mohamed V jusqu'au palais des congrès  pour se s'achever comme un feu de paille. Tout le monde était beau, gentil, les slogans sans hargne, et les flics dans leur coin à se gratter les couilles en pensant à la chorba de ce soir. Pas de lacrymos (ou presque), pas de tirs d'armes à feu, même pas une gifle ou une insulte. En sommes, une vraie ballade de santé pour un club du troisième âge.



L'autre manifestation

Il y a un hic ? Trop beau pour être vrai ? #WTF ? Il y a bien un cafard dans le ragoût (ou peut-être bien une sauterelle?)


Une autre manifestation, organisée par les avocats révolutionnaires, qui militent depuis décembre dernier contre le régime de Zaba et depuis le 14 janvier pour la réalisation des (vrais) objectifs de la révolution était partie de Bab Banet - devant le ministère de l'(in)justice -  pour continuer vers place Mohamed Ali et fusionner avec les rangs avec d'autres représentants et militant syndicaux qui veulent faire le grand nettoyage au gouvernement mais aussi dans leur propre maison avec départ de A.Jrad.

Plus jeunes, plus déterminés, les manifestants scandaient des slogans acharnés, "Pour l'assainissement du système judiciaire", "Jrad dégage", "Levons-nous pour le sang des martyrs", etc. Les éternels bloggers étaient de la partie Fatmaa Arabicca, Azyz Amami, Accent Circonflexe, etc. 
Et à vrai dire, la terre trembla d'espoir comme un 14 janvier...#SidiBouzid Spririt...jusqu'à : Tirs de sommation - lacrymos à profusion, la matraque à l'attaque...se déshonorant encore et encore, les flics ont attaqué les manifestants au niveau de l'Avenue de Paris. Gâchant ce moment de grâce dans la violence...

La vérité, c'est lui qui la dira :


Le reste, c'est lui, ce manifestant cogné par la police et asphyxié par ses lacrymos venu informer les marcheurs de la manif j'radiste de ce qui ce subissait leur frères de cause qui nous la livrera crue :

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meunier :
طحان

mardi 2 août 2011

Retour à Ras Jedir : histoire de réfugiés - Prologue


Depuis le début des affrontements en Libye, il y a 5 mois, plus de 550.000 personnes ont fui le pays. Plus de la moitié sont des migrants, faisant de cet exode l’une des plus importantes crises humanitaires depuis la première guerre du golf (1990). 

L’organisation Internationale de la Migration (OIM) a rapatrié la majorité des réfugiés, mais à la date du 03 juillet,  à peu près 7000 personnes survivent encore dans les camps, parmi eux, 600 somaliens et autant d'érythréens qui ne peuvent être rapatriés à cause de la guerre et de la famine qui sévissent dans leurs pays.

ReadWriteWorld vous invite dans le monde des réfugiés à travers une série de vidéo réalisées sur les différents camps.

Since the breakout of violence in Libya, over 550,000 people have fled the country. This figure includes more than 200,000 third-country nationals, making this one of the largest migration crises faced since the first Gulf War in 1990. Choucha Camp has been the first stop in Tunisia for people fleeing Libya. 

The International Organisation for Migration (OIM) has begun to repatriate migrants, but as of  3 August, around 7,000 people were stranded at the border. This includes 600 Somalis and 600 Eritreans who are of concern to agencies as they cannot be repatriated due to ongoing conflict in their country.





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