mercredi 8 juin 2011

FREE Samir Feriani : le policier qui a osé dénoncer...



 


أم سمير الفرياني تدعو لمساندتها يوم الأحد 11 جوان على الساعة 11 في وقفة احتجاجية أمام وزارة الداخلية للمطالبة بإطلاق سمير
الفرياني و كل الموقوفين ظلما 

La mère de Samir Feriani demande à tous les citoyens tunisiens de se joindre à elle le 11 juin à 11h devant le ministère de l'intérieur pour un sit-in pacifiste demandant la libération de son fils..






 Ici les lettres de Mr Feriani :







 
ReadWriteWorld rapporte la dépêche de l’agence Associated Press sur l'affaire Samir Feriani :

Un haut fonctionnaire de la police, Samir Feriani, a été interpellé dimanche sur la voie publique par «des collègues du ministère de l’Intérieur» après avoir dénoncé par voie de presse de «graves dysfonctionnements» au sein du département, a-t-on appris lundi auprès de son épouse Leïla.
Selon sa femme, «il était sorti tôt le matin dimanche pour acheter des cadeaux à l’occasion de la fête des mères, quand une voiture ayant à bord quatre personnes l’a percuté, l’obligeant à s’arrêter. Trois d’entre eux l’ont enlevé et conduit à la caserne militaire d’El Aouina (à Tunis) sans aucune explication et le quatrième a pris sa voiture».
«Nous sommes restés sans nouvelles de Samir jusqu’au soir, quand nous avons appris par nos propres moyens qu’il a été arrêté», a ajouté Mme Feriani jointe au téléphone par l’Associated Press.
Selon cette dernière, les «collègues» qui l’ont enlevé sont des agents de la lutte antiterroriste. Ils faisaient partie du corps de la sûreté de l’Etat ou police politique, récemment dissout.
«Ce n’est que lundi matin vers 7h10 que j’ai été informée que mon mari était en état d’arrestation et que je pouvais le voir à la caserne d’El Aouina», a encore relaté Mme Feriani qui s’est élevée contre «la méthode arbitraire» avec laquelle son époux a été arrêté.
«C’est une opération planifiée, d’autant que son bureau a fait l’objet d’une effraction dimanche à la mi-journée et des documents y ont été dérobés», a-t-elle accusé en se référant à des témoignages de «collègues». Elle a précisé qu’«aucune accusation ne lui (a) été signifiée». «On ne sait pas quand il sera libéré et surtout de quoi il est coupable».
La semaine écoulée, ce haut fonctionnaire de la sécurité avait publié dans le journal ‘‘L'Expert’’ deux lettres dans lesquelles il dénonçait de graves «dysfonctionnements» au sein du ministère. Il faisait notamment état de «la nomination à des postes sensibles au ministère de l’Intérieur de personnes impliquées dans des crimes à Kasserine (centre-ouest), avec preuves à l’appui».

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